Aller au contenu

Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/310

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

284 NOTES SUR PROSPER MÉRIMÉE

rien donné du tout croyant qu'on s'arrêtait. On a décou- vert des constructions ou substructions fort étranges et sur lesquelles je crois prudent de n'émettre aucune opi- nion jusqu'à ce que l'ensemble soit découvert. Dés à pré- sent nous pouvons dire que notre argent n'a pas été perdu.

« Il n'y a rien de plus beau que la porte d'Auguste. Connaissez-vous une forme d'H fréquente à Nîmes h ARVSPICI ?par exemple. Hier au château de S 1 Pri- vât, j'ai trouvé Pis ' suivante avec une forme d'H (si H il y a) toute nouvelle : £>M || Q # ARII II VIRILIS II

  1. ARIfcS MACRINVS II ET * ARIVSCAM

PANVS II PATRI- Les lettres sont belles et la stèle est d'un bon style. Je vous rapporte une empreinte de l'inscription en charapiat du temple de Diane. J'ai trouvé un numéro du journal de M. de Caumont, c'est le der- nier, où il y a une violente sortie contre nous 2 , qui pré- tendons en savoir plus que tout le monde et qui restau- rons des monuments qui se portent bien, exemple Mau- rice de Vienne et la tour de la cathédrale d'Angoulême. Conclusion qu'il faut nous retirer un argent que nos architectes avides de 5 p. 0/0 dépensent déplorablement. Cela me paraît assez grave. On y parle d'un article que je n'ai pas lu, contre la restauration de S 1 Maurice. Je viens de le voir, et les critiques sont absurdes, si elles

1. Sic. Mérimée veut dire : V inscription.

2. Cet article signé B. V. S. sur les architectes officiels et les restaura- tions, a paru dans le Bulletin monumental, XVI (1850), p. 155-8. L'auteur y demande, entre autres choses, « que la Chambre y mette bon ordre, en prenant par la famine la légion des restaurateurs qui rongent les fondements de nos édifices, »