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LA JEUNESSE DE MERIMEE 7

pas mauvais que nous le déclarions ici l'auteur du Théâtre de Clara GaTjil et île la Gu%la, et que nous cher- chions même à connaître, pour notre plaisir, tous les enfants clandestins qu'il lui plaira de mettre ainsi au jour.

« M. Mérimée, est, en France, un de ces jeunes indé- pendants occupés à chercher une route qui soit vraiment la leur; la route qu'il suit pour son compte est une des plus attravantes ; ses œuvres n'ont rien d'exclusif et de déterminé; il ne cherche qu'à exercer et à perfectionner son beau talent enjoué, en l'appliquant à des sujets et à des genres poétiques de toute nature... »

Mérimée, dés sa jeunesse, était très répandu dans le monde. Voici un billet inédit qu'il adressait à David d'Angers :

« M me Garnett me charge de vous inviter à prendre du thé chez elle lundi prochain. Or ce jour-là, je dîne près de vous rue de Fleurus, n° 14. Si nous voulez, nous pour- rons convenir d'un rendez-vous, et avant mon dîner je passerai chez vous pour savoir votre dernier mot.

« En tout cas, l'adresse de ces dames est rue Duphot 14.

« Mille amitiés. « P. Mérimée.

Samedi [27 septembre 1828]. Monsieur David, statuaire Membre de l'Institut rue de Vaugirard 20.

Il en a été publié un autre, sans grand intérêt, par M. II. Jouin 1 , qui montre en tout cas les relations qui

1. Daiiil d'Angers et ses relations littéraires. Paris, l'Ion, -