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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/348

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J22 NOTES SUR PROSPER MERIMEE

«Je vois par une lettre que vous ave/ adressée à Cour- mont, que vous avez le projet de faire un voyage à Bordeaux avec François. J'y serai le I er ou le 2 septembre et j'en partirai le 3 pour Bayonne. Je voudrais bien vous y rencontrer et vous taire les honneurs de la ville. Je vais demain à Trouville. Je serai de retour lundi à Paris j'espère. Vous serez bien aimable de m'écrire un mot au sujet de la Société des Antiquaires et de vos projets. Vous devriez mener François à Madrid parce qu'il est assez jeune pour n'y pas faire trop de bêtises. Vous ver- riez le Musée et la Bibliothèque. Vous auriez l'inappré- ciable avantage de m'avoir pour cicérone.

« Adieu, mon cher Confrère et Président, veuillez me rappeler au souvenir de Mad. L. et agréer l'expression de tous mes sentiments dévoués.

« P. Mérimée.

« Je vois avec peine que le Moiiiteume nous donne pas les nouvelles de l'Ain que nous espérions. »

Nous ne savons à quelle affaire Mérimée fait allusion dans la lettre suivante à M me Lenormant :

v Madame,

« J'ai fait votre commission le lendemain du jour où vous me l'avez donnée. J'ai remis les noms, qualités et titres à M. Pelletier, chef du cabinet du Ministre d'Etat, qui m'a promis de recommander l'affaire à son collègue de l'Intérieur. Mais ainsi que je vous l'ai dit, ces recom- mandations en cascade n'en valent pas une directe. Mal- heureusement je ne connais à l'Intérieur que M. Frémy avec lequel je suis in contegno. Je n'ai jamais parlé qu'une