J (.6 NOTES SUR PROSPER MÉRIMÉE
Vous prendrez des mesures pour que les réparations à faire dans les églises ne gênent que le moins possible l'exercice du culte, et que vos ouvriers observent soigneu- sement les bienséances dans les édifices religieux OÙ ils travaillent. MM. les Evêques ont été invités par moi à ne plus admettre dans leurs églises des autels, tics rétables et en général des objets mobiliers en désaccord avec le style du monument. J'espère que peu à peu il sera pos- sible de faire disparaître des contrastes qui choquent les gens de goût. Je suis assuré, M 1 ', que vous serez toujours empressé de donner vos conseils et d'offrir votre concours aux prélats pour que mes instructions soient exécutées à cet égard. »
Avant même de faire partie de la Commission de la Bibliothèque nationale, Mérimée eut à s'en occuper pour Lenormant. Voici ce qu'il écrivait à Madame Lenormant :
« Cannes, 2 janvier 1857.
« Madame,
« Je vous souhaite une bonne année à vous et aux vôtres. J'espère que cet arrêté Roulland est un de ces pro- jets comme en font tous les débutants et qui s'en vont en fumée avant l'exécution. J'ai eu l'honneur de voir ce grand Ministre une seule fois. Il m'avait paru avoir trop de zèle, infirmité fort dangereuse comme disait M. de Talleyramd. J'ai depuis reconnu qu'il se laissait mener comme kes prédécesseurs par ses commis, et il en est résulté ehtre nous une petite correspondance assez aigre dont M. Guizot pourra vous parler. Quanta l'Empereur je ne le vois presque jamais et il n'est pas de ces gens
