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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/374

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cœur m'effraye toujours horriblement. J'attends que M. Lenormant recommence une expédition aux bords du Nil pour l'y accompagner.

' Adieu Madame, j'espère que ni les palpitations de M. (.', ni les sottises de M r Roulland ne feront tort au Cra- tyle et à l'Eutyphron. Plus je réfléchis à l'affaire des loge- ments et plus je me persuade que c'est une idée en l'air qui n'est pas destinée à devenir jamais une réalité. Veuil- lez me rappeler au souvenir de toute votre famille et agréer l'expression de tous mes respectueux hommages.

« P r Mkrimée.

« P. S. A tout hazard j'ai écrit aujourd'hui à M. Fould pour lui parler de nos monuments, et je lui ai conté l'affaire de la bibliothèque. Je doute qu'il y puisse quelque chose, mais l'occasion s'en présentant, il pour- rait peut-être dire un mot à l'Empereur. »

Il écrivait peu après à Damas Hinard :

« Mon cher Monsieur,

« Mes deux vieilles femmes me tourmentent horrible- ment et me font des calculs déchirants d'où il résulte que les pommes de terre ont augmenté d'un tiers, tandis qu'elles ne peuvent vendre leur couture un centime plus cher qu'autrefois. Vous avez eu la bonté de faire obtenir un secours à une d'elles. Je ne sais si c'est à M me B... ou à M me B... Comme elles sont également misérables, je vous envoie leurs deux pétitions, très honteux de vous importuner si souvent.

« J'y joins une lettre d'une femme sage ou plutôt d'une sage-femme que je ne connais point mais que mon élo-