) )8 NOTES SUR PROSPER MÉRIMÉE
ce dernier n'aurait rien changé, puisqu'il y avait un Ministre intérimaire. Veuillez me dire si je me trompe, car cela est asssez important comme vous allez voir.
« Voici ce qu'a dit M 1 T. M. L' lui a dit seulement qu'il avait besoin de quitter Paris pour quelques jours. '1'. crut qu'il allait à la campagne. Cinq à six jours après, le 10 ou le ii octobre, il rencontra Schnetz chez M. Fould! Schnetz l'aborda et lui dit qu'il regrettait beaucoup qu'une audience de l'Empereur l'ait empêché d'accompagner à Rome M. L*. Ce fut la première nou- velle que reçut T. Je suppose (il ne me l'a pas dit) qu'il tut un peu piqué de n'apprendre cela que par hazard. Le 12 il écrivit au Ministre et lui proposa M. Chabouillet pour remplir l'intérim qui ne devait cesser, disait-on, au cabinet des médailles, qu'en octobre. Le 16 le Ministre écrivit à M. T. (nonobstant la lettre du 12) : « J'apprends par le bruit public que M. L., etc. » En même temps, il faisait demander à M. Eould, par trois fois, s'il avait ou non donné une mission à M. L 1 . Sur la réponse négative de celui-ci, il a fait écrire à Rome à M r L 1 qu'il retournât immédiatement à son poste, sous peine de suspension de traitement. Selon M. T., cette suspension n'a jamais été appliquée, et il considère cela comme un argument com- minatoire. Cependant le M re a envoyé demander le 20 la feuille d'émargement et a mis embargo, je ne sais trop par quel procédé, sur les appointements. Tout cela semble à M. T. une menace et rien de plus. Pourtant il est d'avis que M. L 1 revienne aussi vite que possible. Quant aux conséquences probables de l'affaire, il croit comme moi qu'elles se borneront à une admonestation suivie de la restitution de la retenue. T. qui avait fait des
