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Page:Chambon - Notes sur Prosper Mérimée, 1902.djvu/461

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LA SANTÉ DE MÉRIMÉE 43 5

Dès qu'il entra en convalescence il écrivit à ses amis pour les rassurer :

« J'ai eu quelques velléités de passer aux sombres bords, mais je me suis abstenu. A présent je suis vraiment assez bien, sauf une très grande faiblesse. C'est pour moi une affaire sérieuse de faire trois pas dans ma chambre et même de sortir de mon lit. Cependant tous les jours je fais quelques progrès ». »

Et au baron de Witte :

« Cannes, 17 mars [1869].

« Mon cher ami,

« Petit bonhomme vit encore. Il a été bien malade, mais quoiqu'en ait dit maint journal, il n'est pas mort et n'en a nulle envie. J'ai eu une bronchite aiguë; à présent je suis en pleine convalescence, et si le temps continue à être beau, j'espère être bientôt en état de prendre l'air.

« Je suis bien fâché de ce que vous me mandez sur la santé de Longpérier. Conseillez lui d'essayer des bains d'air comprimé. J'en ai éprouvé le plus grand soulage- ment à Montpellier l'année passée. J'avais un emphysème qui a disparu. Si Longpérier n'allait pas à Montpellier où il y a un médecin excellent, le D r Bertin, il pourrait prendre ces bains à Paris rue Roquépine n° 1. Cela est très facile à prendre, peut faire beaucoup de bien et ne fait jamais de mal.

<.< Mille remerciements pour le beau volume que vous

1. A l.i princesse Julie, 15 mars 1869, loc. cit., p. 267.