VI L'INSPECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES
En avril 1834, Vitet, inspecteur des monuments histo- riques se retirant, Victor Cousin recevait la lettre sui- vante l de Peisse :
« 13 avril 1834
« Mon cher Monsieur Cousin, cent fois et mille fois
merci pour votre active et prévoyante amitié ; la place
est fort belle, fort convenable, et faite exprès pour moi ;
mais je doute qu'il soit possible de parler de cela dans
ces terribles moments. Je laisse à votre prudence le soin
de ia première démarche auprès de Thiers, qui, je crois,
nommera à cette place, si tant est qu'on ne la supprime
pas. Il y a à craindre que Vitet avant de partir n'ait
arrangé sa succession ; mais le pire est que je viens de
passer dix jours au lit sans manger ni boire, par suite
d'une gastralgie des plus violentes... Ceci ne pouvait
donc venir dans un plus mauvais moment. Il m'est
impossible de songer à sortir, surtout avec ce froid ; je
vous écris donc pour ne pas vous faire attendre mes vifs
remerciements.
« Tout à vous,
« Peisse.
« Un mot de réponse s'il y a lieu, mille pardons. » 1. Bibl. V. Cousin.