25o OEUVRES
Ce fut iniinédiatemeiit après la mort au réjrent, que Richelieu commença de iiieler lesaffaiirs aux plaisirs. Le plaisir même prépaiait le succès des affaii-es, ou du m'oius îles intiigues qui le con- duisaient à s'en occuper utilement pour lui. A cette époque, madame de Prie régnait, car M. le duc était premier ministre. C/élait peu de s être assuré de mademoiselle de Cliarolois,sasoL'ur (s'assurer è\i\ii le mot teclmique j; il fallait encore être sûr de madame de Prie : et Richelieu s'en as- sura de la nièmenumière. 11 fit mieux encore, il se laissa quitter. Un de ses principes ( car il en avait beaucoup de cette espèce ) élait de gagner de 2')rin\'uité toutes les femmes; m.ais celle lois, il jugea que le rôle d'un an;aut affligé, résigné, philosophe indulgent, qui connaît l'inconstauce du caur lium.ain et qui la pardonne, convenait merveilier.sement au succès de son afîalre. H ac- quit aiiîsi la confiance de la maîlresse de 7.1. [c duc. Il la prit encore par un autre faible: il la ser- vit dans le projet de renvoyer l'infante, et de (K,n- ncr une femme de son choix à Louis xv. Il j^ro- posai' une princesse de Saxe, et remit n:eme un Mémoire à n:a(!an.e de Prie sur ce suj<'t. C>'('lait une idée de^n.adame de Gontaut, (pii d(>puis peu s'était attachée à ]\I. de Richelieu. Ainsi les fem.m.cs faisaient tout pour li:i, et lui faisait t(.i.t pour les femmes. Cet embarras de n^arier le loi était In suite du renvoi de l'infante. On avait tc'in- dahsé l'Lui'ope, offensé le roi d'Lspar^ne, iKÛ*s-
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