en dialecte thébain, sont tous relatifs à la religion, et contiennent des vies de Saints, des parties des Évangiles, et des exhortations chrétiennes. Les Miracles de Saint Coluthus et le Martyre de l’abbé Panesniv[1], nous ont fourni quelques indications. Ces fragmens en dialecte thébain existaient dans la riche collection de manuscrits égyptiens qu’avait formée dans son musée de Velletri le célèbre et respectable cardinal Étienne Borgia, un des plus zélés protecteurs de la littérature et de l’archéologie égyptiennes. Ce fut le père Georgi, augustin, qui les publia, comme nous l’avons déjà dit, en 1793.
Tels sont les principaux écrits égyptiens dans lesquels nous avons été a portée de puiser les précieux matériaux que nous cherchons à mettre en œuvre dans cet ouvrage. Leur authenticité est incontestable, puisqu’ils nous ont été fournis par des descendans des Égyptiens, qui parlaient leur ancienne langue et qui rédigèrent leurs écrits en Égypte même.
On observera sans doute que les noms égyptiens des villes, que nous avons extraits des manuscrits coptes, ressemblent rarement à ceux que les Grecs leur ont donnés, et que la traduction qu’ils en ont faite, constamment infidèle, ne repose presque jamais sur aucune base solide, et n’est motivée par aucune
- ↑ Publiés par le père Georgi déjà cité.