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APPENDICE


Réponse de M. de Tracy.

Vu la requête ci-dessus des Pères Jésuites et la réponse de Monsieur Talon, intendant de la justice, police et finances en Canada sur icelle, nous la renvoyons à Monseigneur Talon pour y être fait justice et raison conformément aux volontés du roi.

À Québec, ce 26 janvier 1666.

Tracy.


Seconde réponse de Monseigneur Talon.


Pour ne rien faire qui paraisse blesser les intérêts de Dieu en ce qui regarde l’Église, du roi en rétablissement du Canada, et les nôtres en ce que nous nous devons à nous-même par l’acquit de notre devoir, nous remettons à répondre à la requête d’autre part à nous renvoyée par M. de Tracy, lorsque par les RR. PP. Jésuites il aura été répondu par écrit au cas par nous à eux proposé de même.

Fait à Québec, ce 26 janvier 1666.

Talon.


Copie d’un billet envoyé au R. P. Le Mercier par Monseigneur l’intendant, le 26 janvier 1666.


Je prie très humblement le Révérend Père Supérieur des Jésuites de trouver bon, que, comme il me demande de quoi justifier sa conduite à l’égard de ses supérieurs, je lui demande réciproquement de quoi mettre la mienne à couvert auprès du roi en résoudant par écrit le cas que je lui propose ; je suis son très humble serviteur.

Talon.


Cas proposé aux RR. PP. Jésuites de Québec qu’ils sont priés de résoudre.


Si un sujet du roi ayant reçu commandement de Sa Majesté de donner toute son application à faire valoir et avancer son service, dans l’établissement d’un pays que Sa Majesté veut procurer, peut en conscience préférer un petit avantage à un beaucoup plus considérable tant au service de Sa Majesté