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Page:Chapman - Les Aspirations, 1904.djvu/263

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les aspirations


Parfois un cri d’enfant, où le désespoir perce,
Éclate tout à coup près du feu dévorant…
Quelle est donc la raison de ce cri déchirant ?
C’est le sirop bouillant qui se fâche et « renverse ».

À tout moment le vieux au chaudron met le plat ;
Il en sort des lingots rutilants qu’il étire…
Le temps est arrivé de manger de la « tire »,
Et bientôt au dehors la danse tombe à plat.

Ainsi que des frelons attaquant une ruche,
L’essaim des villageois vole vers le brassin,
Y plonge tour à tour les doigts et le « bassin »,
Et, pour avoir sa part de miel, plus d’un trébuche.

Et l’on joue à la fois des coudes et des dents.
Les bambins au chaudron se barbouillent les joues,
Et les coquettes font de ravissantes moues
En croquant les lingots de la « tire » fondants.