Cette page a été validée par deux contributeurs.
À MON PÈRE
Depuis que l’on me vit en pleurs parmi des marbres,
Dans l’ombre des caveaux et l’ombre des cyprès,
Cinq fois le vent d’automne a dépouillé les arbres,
La neige a blanchi les forêts.
Cinq fois le doux printemps a réchauffé la pierre
Et rendu chants et joie au bosquet endormi,
Depuis que tu fermas à jamais ta paupière,
Ô mon père ! ô mon guide ! ô mon meilleur ami !