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3°. La pierre de lard de la Chine est une stéatite souvent striée, mais elle est plus onctueuse que celles dont nous venons de parler.

La stéatite de Briançon fait la base du rouge végétal.

4°. La pierre ollaire n’est qu’une variété de la stéatite ; elle ne me paroît en différer que parce qu’elle est plus dure.

Sa couleur est, pour l’ordinaire, grisâtre ; elle est encore, quelquefois, noircie par un bitume.

M. Gerhard a observé que la pierre ollaire de Suède faisoit effervescence avec les acides et contenoit de la terre calcaire ; mais ce mélange lui est particulier. Celles de Saxe, de Silésie et de Corse n’en contiennent point.

La pierre ollaire peut être travaillée avec la plus grande facilité : dans le pays des Grisons, en Corse et ailleurs, on la tourne, et on en fait des vases qui résistent au feu, et n’ont point les inconvéniens de nos poteries vernissées : ce sont ces usages qui lui ont fait donner le nom de pierre ollaire, pierre à pot, etc.


IIIe. Espèce. Magnésie pure combinée avec un peu plus que son poids de silice, un tiers d’alumine, près d’un tiers d’eau et plus ou moins de fer.


Ce Mélange forme la serpentine ; elle a beau-