geux dans les terres qui sont de la même nature à une grande profondeur : dans ce cas, non-seulement on ajoute aux bons effets qui appartiennent essentiellement à cette opération, mais on ramène à la surface des terres imprégnées des engrais que l’eau des pluies avait entraînés et soustraits à la nutrition des plantes.
Les labourages profonds sont encore utiles lorsque le sol, de nature argileuse et trop compacte, est établi sur des couches de sable ou de carbonate de chaux : en amenant à la surface ces matières naturellement sèches et absorbantes, pour les mêler intimement avec l’argile, on produit l’amendement le plus utile qu’on puisse employer pour fertiliser un terrain. On obtient également et pour la même raison un bon résultat d’un labourage profond, si le sol sablonneux ou calcaire repose sur des couches argileuses.
Mais les labours profonds ne conviennent pas dans toutes les circonstances et à tous les sols : par exemple, si un sol est assis sur une veine de terre chargée d’oxide noir de fer ou sur une couche de marne, le mélange qu’o-