de la chaleur ne sont pas permanens ; les corps rentrent dans leur état primitif et naturel du moment que la cause a cessé d’agir, et ils abandonnent à ceux qui les entourent l’excédant du fluide dont on les a pénétrés, ou bien ils reprennent celui qu’on leur avait enlevé.
Ces changemens de forme et de consistance n’altèrent pas la nature des corps, mais, en rapprochant ou écartant les molécules, ils augmentent ou diminuent leur cohésion et leur affinité, et les disposent à contracter de nouvelles combinaisons.
Les principes que je viens d’exposer ne sont rigoureusement applicables aux substances animales ou végétales et à quelques autres corps composés, qu’autant qu’on leur applique une faible chaleur : leurs principes constituans n’en exigeant pas tous le même degré