le carbone et pompent peu d’oxigène, ces plantes peuvent vivre dans des sols peu fertiles, croître sur des hauteurs où l’air est très-raréfié, et végéter sur le sable aride.
Les feuilles des arbres qui se dépouillent pendant l’hiver sont, en général, celles qui absorbent le plus d’oxigène et contiennent le plus de carbone. Non-seulement ces plantes préparent tous les sucs qui sont employés à la végétation et à la formation des fruits ; mais après qu’elles ont rempli ces fonctions, elles continuent à extraire de l’air et de la terre les principes de leur nourriture ; elles les élaborent et les déposent dans le tissu de l’aubier, pour servir de premier aliment à la plante au retour de la belle saison, jusqu’à ce que le développement des feuilles et l’excitation des racines par la chaleur puissent pourvoir à sa nutrition par l’absorption de corps étrangers : c’est ce qui résulte des expériences de M. Knight.
Ce phénomène de la végétation a la plus grande analogie avec ce qui se passe dans la plupart des insectes, dans quelques oiseaux et dans plusieurs quadrupèdes, qui s’engour-