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LII
DISCOURS

crivais essentiellement pour l’agriculteur, et que, par conséquent, je devais être clair, précis et toujours à la portée de son intelligence, de son instruction et de ses moyens : pour me rapprocher de lui, j’ai souvent emprunté son langage, et presque toujours j’ai appuyé de son expérience les principes que j’établissais.

Convaincu qu’un procédé dont les effets sont connus, est toujours préférable à des conceptions de pure théorie, j’ai constamment respecté l’expérience acquise, et n’ai proposé de nouvelles méthodes qu’autant que leur supériorité sur les anciennes m’a paru suffisamment constatée. C’est sur-tout en agriculture qu’il convient d’être réservé sur les innovations. En général, l’agriculteur n’a pas assez de connaissances pour approprier à son sol et au climat des cul-