qu’ils sont cuits aux trois quarts, et mis dans les bouteilles, pour leur donner vingt minutes de bouillon, se conservent très-bien.
Les plantes antiscorbutiques, et les sucs qu’on extrait de tous les fruits et végétaux, n’exigent qu’un bouillon pour acquérir la faculté d’une parfaite conservation.
Lorsqu’on opère sur des sucs, on les dépure et clarifie avec soin, avant de les mettre dans les bouteilles. Les plantes n’exigent que d’être bien lavées, épluchées, séchées et ensuite tassées dans les bouteilles.
Pour faire usage de ces préparations, il faut leur donner ensuite, par l’apprêt, les propriétés et jusqu’aux apparences de celles de même nature qu’on prépare journellement dans nos cuisines et nos offices.
Les alimens qui ont été cuits avant d’être enfermés dans les bouteilles ou bocaux, ne demandent qu’à être chauffés.
Les consommés n’exigent que l’eau nécessaire pour former de bons potages.
Les gelées de bœuf, de veau, de mouton, de volailles, etc., étendues d’eau bouillante,