furique faible, par une longue ébullition.
L’industrie s’est emparée de ce résultat et en a fait la base d’un procédé avantageux, pour disposer la fécule à la fermentation et en extraire de la bonne eau-de-vie.
Ce procédé s’est tellement perfectionné en France que les produits des établissemens de ce genre peuvent soutenir aujourd’hui la concurrence des eaux-de-vie de vin, quoique celles-ci soient à très-bas prix dans le commerce.
On commence par faire un mélange, dans une chaudière de plomb, d’acide sulfurique concentré et d’eau ; dans la proportion de trois d’acide sur cent d’eau.
On porte ce mélange à l’ébullition, on y fait tomber alors peu-à-peu, à l’aide d’une trémie, la fécule sèche qu’on veut employer ; on agite fortement et sans relâche le mélange bouillant.
Après six à huit heures d’ébullition, l’opération est terminée et on laisse reposer.
On sature alors l’acide avec de la craie ; il se forme du sulfate de chaux qui ne tarde pas à se précipiter.
Lorsque la liqueur est bien clarifiée et que