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Page:Chaptal - Chimie appliquée à l’agriculture, Tome 2.djvu/462

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CHIMIE

francs si l’on pouvait disposer d’un cours d’eau établi et d’un pressoir de vendange[1].

1o. La culture des betteraves forme l’article principal des dépenses d’une sucrerie. En portant le millier à dix francs, on en établit le prix de manière qu’en aucun cas l’agriculteur ne peut être lésé[2].

Ainsi douze milliers de betteraves employés chaque jour à l’épluchement pour en avoir dix à soumettre à la râpe, coûtent 
 120 fr. 00 c.
——————
À reporter 
 120 fr. 00 c.
——————
  1. Je ne parle pas ici des constructions. Je suppose qu’il ne s’agit que d’approprier un bâtiment à la fabrication, ce qui se trouve presque par-tout.
  2. Si l’entrepreneur d’une sucrerie cultive lui-même ses betteraves et qu’il sème ses blés dans les champs immédiatement après l’arrachement, la dépense des labours préparatoires faits en hiver et au printemps et celle des fumiers et de leur transport peuvent être supportées en entier par les blés, et il ne reste à la charge des betteraves, qui forment une récolte intermédiaire, que les frais d’ensemencement, de sarclage, d’arrachement et de transport ; ce qui en diminue extrêmement le prix.

    En partant de cette base, on peut estimer aisément ce