Page:Charcot - La foi qui guérit.djvu/34

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« Il lui prit un engourdissement dans le bras gauche qui, la nuit, dégénéra en paralysie qui lui ôta tout l’usage de tout le côté gauche ; depuis ce tems, il lui a été impossible de faire aucun mouvement de son bras ni de sa main gauche, qui demeurèrent en tout tems froids comme la glace, et ne pouvoit les changer de place qu’en les prenant avec son bras droit, en poussant sa jambe gauche avec sa droite, ce qui est resté ainsi jusqu’à la nuit du 11 au 12 août 1731. Que même sa cuisse et sa jambe se retirèrent de façon qu’elle avoit un creux au-dessous de la hanche assez profond pour y pouvoir mettre le poing, et que comme les nerfs de la jambe s’étoient retirés, cette jambe paroissoit considérablement plus courte que l’autre… Sa jambe gauche étoit toute retirée en arrière et comme recoquillée, et qu’elle étoit pâle, toute desséchée, froide comme de la glace, même dans le plus chaud de l’été. »

Le 9 août 1731, elle s’adresse à une vertueuse femme de Nanterre, la charge de dire pour elle une neuvaine au tombeau du bienheureux François de Pâris, d’y faire