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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/299

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parle de l’auteur d’un essai de psychologie,[1] qui parut en 1755, & dont le style souvent trop rapide & trop concis, a pu dérober à bien des lecteurs des principes, dont j’ai profité dans quelques-uns de mes écrits, & que j’ai tâché de mettre dans un jour plus lumineux. Si jamais cet auteur publie une seconde édition de son livre, je ne sçaurois assés l’exhorter à en retoucher avec soin divers endroits, qui ne m’ont pas paru éxacts, & dont il seroit trop facile d’abuser.

La philosophie & la bienveuillance universelle de cet auteur ne lui permettoient pas d’admettre l’anéantissement des brutes. Il s’est élevé avec vivacité contre cette opinion & a même insinué très clairement cette restitution future des animaux, dont je me suis occupé dans cet écrit. Je dois transcrire ici ses propres termes.[2]

« L’entendement des bêtes, maintenant si

  1. Essai de Psychologie ; ou considérations sur les Opérations de l’Ame, sur l’Habitude & sur l’Education. Auxquelles on a ajouté des Principes philosophiques sur la CAUSE PREMIERE & sur son Effet. Londres 1755.
  2. Pag. 178, 179.