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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 1.djvu/438

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Si la machine de Papin n’agissoit pas trop fortement ; si elle ne détruisoit pas toute la conformation organique, le fond cortical du végétal, analogue au cartilage ou au tissu membraneux de l’animal, subsisteroit probablement. Il faudroit ici un dissolvant, qui n’agît que sur la substance terreuse, & l’on ramèneroit ainsi le bois à son état primitif d’écorce ou de membrane. Le végétal croît comme l’animal.[1] Si donc nous parvenions à extraire les matières étrangères du fond primordial où elles sont incrustées, nous ramènerions le corps organisé à son état primitif. Je le disois expressément à la fin de l’article 170 de mes considérations.

Nous l’avons vu ci-dessus : la substance animale des coquilles est formée de bandelettes ou de couches membraneuses. Ces couches s’incrustent successivement. La plus extérieure forme apparemment l’extérieur de la coquille. Sous cette première couche reposent une multitude d’autres couches, qui s’incrusteront à

  1. Consultés ici les Articles 221, 223, 225 des Consid. sur les Corps Organ. & les Chap. VIII, IX de la Part. X. de la Cont.