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le peuple du pôle

ser d’une abondante conclusion que vous auriez cru devoir écouter aussi.

Rien à répondre, évidemment, à tout cela, sinon que la folie de de Vénasque ne saurait être considérée à l’heure actuelle que comme une possibilité au second degré, à laquelle il faut logiquement préférer une possibilité immédiate.

Je me suis borné jusqu’ici à transcrire les résultats de mon enquête et les points essentiels d’une instructive conversation. Qu’il me soit à présent permis d’exposer brièvement aux lecteurs mes impressions personnelles.

Ce n’est pas seulement parce que la logique me le commande que je suis persuadé de l’existence du peuple du Pôle, j’y crois aussi pour des raisons plus obscures, par intuition, peut-être même, pour employer une phrase de Michelet, par suite de cette odeur de vérité qui se dégage du récit et qui, si nous savons la percevoir, nous convainc mieux que toutes les preuves. En tout cas le souvenir de ce que j’ai lu me hante impitoyablement et les images sont aussi nettes dans mon esprit que si j’avais contemplé de mes propres yeux les objets qu’elles