Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/265

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Sa grace de tous louée
Et de beauté aournée,
Tant amée et prisée,
          Desirée
De trestoute autre gent,
La fait estre regrectée,
Dont ay la mort demandée,
Toute joye oubliée.
À Dieu son ame command.
     Et sachiez certainement
Trestous li léal amant,
          (J’en dis tant,
Sans nulle dame blasmer)
Que c’estoit la plus plaisant
Des belles et avenant,
C’om peust des yeulx regarder.
C’est le reconfortement
Que j’ay en mes jours finant.
En priant humblement
À Dieu, tresdevotement,
Qu’en son Paradis briefment
Son ame puisse trouver.


EXPLICIT LA PREMIÈRE PARTIE
DU LAY PITEUX.

RONDEAUX.

I.

     Sans vous veoir,
Près du manoir,
Amy de vous,