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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/345

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> CHANSON CXII. En vivant en bonne espérance, Sans avoir desplaisance, ou dueil, Vous aurez brief, à votre vueii, Nouvelle plaine de plaisance. De guerre n’avons plus doubtance. Mais tousjours gracieulx acueil, En vivant en bonne espérance. Sans avoir desplaisance, ou dueil. Tous nouveaulx revendrons en France, Et quant me reverrés à l’ueil, Je suis tout autre que je sueil; Au moins j’en fais la contenance, En vivant en bonne espérance. CHANSON CXIII. Orléans à Sicile. Vostre esclave et serf, où que soye, Qui trop ne vous puis mercier. Quant vous a pieu de m’envoyer Le don qu’ay receu à grant joye! Tel que dy et plus, se povoye, Me trouvères, à l’essayer, Vostre esclave et serf, où que soye, Qui trop ne vous puis mercier. Paine mettray que brief vous voye. Et tost arez, sans délayer, Chose qui est sus le mestier, Qui vous plaira ; plus n’en diroye, Vostre esclave et serf, où que soye. CHARLES D’ORLÉANS. II. ’ J