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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/346

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> CHANSON^CXIV. Tellement, qucllement, Me faut le temps passer, Et soucy amasser Mainteffbiz, mallement. Quant ne puis nullement Ma fortune casser, Tellement, quellement. Me faut le temps passer. J’iray tout bellement, Pour paour de me lasser, Et sans trop m’enlasser Ou monde follement, Tellement, quellement. CHANSON CXV. A tout bon compte revenir Convendra, qui qu’en rie ou pleure; Et ne scet on le jour, ne l’eure; Souvent en devroit souvenir. Prenez qu’on ait dueil ou plaisir. En brief temps, ou longue demeure, A tout bon compte revenir Convendra, qui qu’en rie ou pleure. Las ! on ne pense qu’à siiyr Le monde qui toujours labeure , Et quant on cuide qu’il sequeure, Au plus grant besoing vient faillir, A tout bon compte revenir.