Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/347

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> CHANSON CXVI. « Vous estes paie pour ce jour, Puis qu’avez eu ung doulx regart. » Devant ung ancien régna rt Tost est apparceu ung tel tour. Quant on a esté à séjour, Ce sont les gaiges de musart : « Vous estes paie pour ce jour, Puis qu’avez eu ung doulx regart. » Il souffist pour vostre labour, Et s’après on vous sert de l’art. Prenez en gré, maistre coquart; Ce n’est qu’un restraintif d’amour : « Vous estes paie pour ce jour. » CHANSON CXVII. Puis qu’estes en chaleur d’Amours, Pour Dieu, laissez veoir vostre orine; On vous trouvera medicine Qui briefment vous fera secours. Trop tost, oultre le commun cours, Vous bat le cueur en la poictrine. Puis qu’estes en chaleur d’Amours, Pour Dieu, laissez veoir vostre orine. La fièvre blanche ses séjours A fait ; se voulez que termine Et que plus ne vous soit voisine, Repousez vous pour aucuns jours, Puis qu’estes en chaleur d’Amours.