Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/349

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> CHANSON CXX. Satis^ satis, plus quatn satis, N’en avez vous pas encore assez ? Par Dieu, vous en serez lassez Des folies quas amatis. Cum sensibus ebetatis, Sottes gens, vous les amassez. Satis, satis, plus quam satis, N’en avez vous encore assez? Et pource, si me credatis, Oubliez tous les temps passez Et voz meschans pensers cassez, Dolendo de perpetratis : Satis, satis, plus quam satis. CHANSON CXXI. Non temptabis^ tien te coy, Regard plain d’atrayement, Vade rétro tellement Que point n’aproches de moy. Probavi te, sur ma foy, Je crains ton assotement, Non temptabis, tien te coy, Regard plain d’atrayement. Ecce la raison pourquoy : Tu resveilles trop souvent Corda; bien congnois comment Presches l’amoureuse loy, Non temptabis, tien te coy.