Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/393

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<poem style="margin-left:6em; font-size:100%"> RONDEAU LIX Pource que Plaisance est morte, Ce May, suis vestu de noir, C’est grant pitié de véoir Mon cueur qui s’en desconforte. Je m’abille de la sorte Que doy, pour faire devoir. Pource que Plaisance est morte , Ce May, suis vestu de noir. Le temps ces nouvelles porte . Qui ne veult déduit avoir, Mais par torce de plouvoir, Fait des champs clorre la porte, Pource que Plaisance est morte. RONDEAU LX. Après l’escadre route, Mettons à saquement Annuyeulx Pensement Et sa brigade toute. Il crye : Volte route. Râlions nostre gent. Après l’escadre route, Mettons à saquement. Se Loyaulté s’y boute, Par advis saigement, Crye gaillardement D’aly brusque, sans doubte. Après l’escadre route. CHARLES d"ORLÉANS. H.