Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/401

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU LXXV. Il me pleust bien, (Se tour il a) Quant me monstra Que estoit tout mien. Par son maintien Tost me gaigna. 11 me pleust bien, Se tour il a. Sans dire rien, Mon cueur pensa, Et ordonna Qu’il seroit sien: Il me pleust bien. RONDEAU LXXVI. En mon cueur ehéoit, Et là devinoye, Comme je pensoyc, Qu’ainsi m’av&ndroit. Fol, tant qu’il re:oit. Ne croit rien qu’il voye. En mon cueur chcoit, Et là devinoye Sotye seroit Se plus y musoye; Ma teste romperoye ; Soit ou tort ou droit, En mon cueur ehéoit.