Aller au contenu

Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/407

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU LXXXVII. C’est par vous seulement, Fiance, Qu’ainsi je me trouve deceu; Car, se par avant l’eusse sceu, Bien y eusse mis pourvéance. Au fort, quant je suis en la dance, Puis qu’il est trait, il sera beu. C’est par vous seulement, Fiance, Qu’amsi je me trouve deceu. Je doy bien haïr l’acomttance Du premier jour que vous ay veu. Car prins m’avez au despourveu ; Nul n’est trahy qu’en Espérance ; C’est par vous seulement, Fiance.

RONDEAU LXXXVIII. Ou pis, ou mieulx, Mon cueur aura, Plus ne sera En soussis tieulx. Par Dieu, des cieuh Chemin prendra ; Ou pis, ou mieux. Mon cueur aura. En aucuns lieux, Fortune, or ça. On vous verra Plus cler aux ycuLx, Ou pis, ou mieulx.