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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/408

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU LXXXIX. Par vous, Regard, sergent d’Amours, Sont arrestcs les povres cueurs. Souvent en plaisirs et doulceurs, Et mainteffbiz tout au rebours. Devant les amoureuses cours, Les officiers et gouverneurs, Par vous, regard, sergent d’Amours, Sont arrestés les povres cueurs. Et adjournez à trop briefz jours. Pour leur porter plus de rigueurs. Comme subgiez et serviteurs. Endurent mains estranges tours, Par vous, Regard, sergent d’Amours.

RONDEAU XC. S’en mes mains une foiz vous tiens, Pas ne m’eschapperez. Plaisance, Jà Fortune n’aura puissance Que n’aye ma part de voz biens. En despit de Dueil et des siens, Qui me tourmentent de penance. S’en mes mains une foiz vous tiens, Pas ne m’eschapperez. Plaisance. Doy je tousjours, sans avoir riens. Languir en ma dure grevance ? Nennil, promis m’a Espérance Que serez de tous poins des miens, S’en mes mains une foiz vous tiens.