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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/409

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU XCI. Payez selon vostre déserte Puissiez vous estre, faux trompeurs ! Au derrenier des cabuseurs Sera la malice déserte. D’entre deux meures, une verte Vous fault servir, pour voz labeurs. Payez selon vostre déserte Puissiez vous estre, faux trompeurs! Vostre besongne est trop ouverte, Ce n’est pas jeu d’entrejetteurs ; Aux esches s’estes bons joueurs, Gardez l’eschec à descouverte, Payez selon vostre déserte.

RONDEAU XGII. Plus penser que dire Me convient souvent. Sans monstrer comment N’a quoy mon cueur tire, Faignant de soubzrire, Quant suis tresdolent, Plus penser que dire Me convient souvent. En toussant, souspire Pour secrètement Musser mon tourment. C’est privé martire, Plus penser que dire. CHARLES D’ORLÉANS. II.