Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/415

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> S’auray confort de ma peine cruelle. Pire ne peut estre se non mortelle; Dictes se riens y a pour m’esjouir ? Est ce vers moy qu’envoyez ce souspir i

RONDEAU CIII. M’apelez vous cela jeu D’estre tousjours en ennuy? Certes, je ne voy nuUy Qui n’en ait plus trop que peu. Nul ne desnoue ce neu, S’il n’a de Fortune apuy. M’apelez vous cela jeu D’estre tousjours en ennuy. On s’art qui est près du feu; Et pource, je suis cellui Qui à mon povoir le fui, Quant je n’y congnois mon preu. M’apelez vous cela jeu ?

RONDEAU CIV. Alons nous esbatre, Mon cueur, vous et moy, Laissons, à part soy, Soussi se combatre. Tousjours veult debatre, Et jamais n’est quoy. Alons nous esbatre, Mon cueur, vous et moy. On vous devroit batre.