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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/455

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> De la maladie des yeulx Feruz de pouldre de Plaisir. Je n’y congnois remèdes tieulx Que hors de presse soy tenir Et la compaignie fuir; Qui plus en saura, die mieulx De la maladie des yeulx.

RONDEAU CLXIII. Ce n’est que chose acoustumée, Quant Soussy voy vers moy venir, Se tost ne lui venoye ouvrir, Il romproit l’uis de ma Pensée. Lors fait d’escremie levée, Et puis vient mon cueur assaillir. Ce n’est que chose acoustumée. Quant Soussy voy vers moy venir. Adonc prent d’Espoir son espée Mon cueur pour des coups soy couvrir Et se deffendre et garentir; Ainsi je passe la journée, Ce n’est que chose acoustumée.

RONDEAU CLXIV. Par m’ame, s’il en fust en moy, Soussy, Dieu scet que je teroye! Moy et tous, de toy vengeroye ; Il y a bien raison pourquoy. Riens ne dy qu’ainsi que je doy, Et telle est la voulenté moye.