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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/456

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Par m’ame, s’il en fust en moy, Soussy, Dieu scet que je fcroye! Ung chascun se complaint de toy, Pource, voulentiers fin prcndroye Avec toy, se je povoye; Je n’y vois qu’à la bonne foy, Par m’arae, s’il en fust en mo/.

RONDEAU CLXV. Chascun devise à son propos, Quant à moi, je suis loing du mien, Mais mon cueur en espoir je tien Qu’il aura une foiz repos. Souvent dit, me tournant le dos Je double que n’en sera rien. Chascun devise à son propos, Quant à moy, je suis loing du mien. Tenez Fuis de Pensée clos, Faittes ainsi pour vostre bien ; Soussy vous vouldroit avoir sien, Ne croyez, n’escoutez ses mos; Chascun devise à son propos.

RONDEAU CLXVI. Ennemy, je te conjure, Regart, qui aux gens cours sus; Vieillars aux mentons chanus, Dont suis, n’avons de toy cure. Jeune, navré de blesseure Fu par toy, n’y reviens plus,