Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/457

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Ennemy, je te conjure, Regart, qui aux gens cours sus. Va quérir ton avanture Sus amans nouveaulx venus; Nous vieuli-, avons obtenus Saufconduitz, de par Nature; Ennemy, je te conjure.

RONDEA.U CLXVII. Mon cueur se plaint qu’il n’est payé De ses despens, pour son traveil Qu’il a porté, si nompareil Qu’oncques tel ne fut essayé. Son payement est délayé Trop longtemps; sur ce, quel conseil? Mon cueur se plaint qu’il n’est payé De ses despens pour son traveil. Puis qu’il n’est de gaiges rayé Mais prest en loyal appareil Autant que nul soubz le souleil, Se mieulx ne peut, soit deffrayé; Mon cueur se plaint qu’il n’est payé.

RONDEAU CLXVIII. Ou Loyaulté me payera Des services qu’ay faiz sans faindue, Ou j’auray cause de me plaindre, Qui mon gueredon délayera. Bon Droit pour moy tant criera Qu’aux cieulx fera sa voix attaindre, CHARLES DORLÉANS. II. I