Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/459

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Ostez VOUS de devant moy, Beaulté, par vostre serment. Tant de plaisirs j’apperçoy En vous, à mon jugement, Qu’ilz troublent mon pensement, Vous me grevez, sur ma foy ; Ostez vous de devant moy.

RONDEAU CLXXI. Comment ce peut il faire ainsi En une seule créature, Que tant ait des biens de nature, Dont chascun en est esbahy ! Oncques tel chief d’œuvre ne vy Mieulx acomply, oultre mesure ; Comment ce peut il faire ainsi En une seule créature! Mes yeulx cuiday qu’eussent manty, Quant apportèrent sa figure Devers mon cueur, en pourtraiture; Mais vray tut et plus que ne dy. Comment ce peut il faire amsi I

RONDEAU CLXXII. Plaisant Regard, mussez vous, Ne vous monstrez plus en place, Mon cueur craint vostre menace, Dont mainteffoiz l’ay rescous. Vostre attrait soubtil et doulx Blesse sans qu’on lui mefface.