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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/460

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Plaisant Regard, mussez vous, Ne vous monstrez plus en place Se dittes : Je fais à tous Ainsi, car je m’y solace; A tort, sauve vostre grâce ; Ne devez donner courrons; Plaisant Regard, mussez vous.

RONDEAU CLXXIII. Je ne vous voy pas à demy, Tant ay mis en vous ma plaisance, Tousjours m’estes en souvenance. Puis le temps que premier vous vy. Assez ne puis estre esbahy Dont vient si ardent desirance. Je ne vous voy pas à demy, Tant ay mis en vous ma plaisance. Fin de compte, puisqu’est ainsi. Fermons nos cueurs en aliance ; Quant plus ay de vous acointance, Plus suis, ne sçay comment, ravy; Je ne vous voy pas à demy.

RONDEAU CLXXIV. Ne m’en racontez plus, mes yeulx, De Beaulté que vous prisez tant. Car plus voys ou monde vivant. Et moins me plaist, ainsi m’aist Dieux. Trouver je ne me sçay en lieux Qu’il m’en chaille, ne tant ne quant.