Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/479

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> Et à rachat toute leur revenue ! De lascheté seroient bien trâys, Et devroient d’Amours estre hâys ! Marchandise doit estre maintenue, Chose qui plaist est à demy vendue.

RONDEAU CXCIV. Chose qui plaist est à demy vendue, A bon compte souvent, ou chierement; Qui du marchié le denier à Dieu prent, Il n’y peut plus mettre rabat, ne creue. D’en débattre n’est que peine perdue; Prenez ore qu’après on s’en repent. Chose qui plaist est à demy vendue, A bon compte souvent, ou chierement. S’aucun aussi monstre sa retenue. Et au bureau va faire le serment, Les officiers n’y font empeschement. Mais demandent tantost la bienvenue. Chose qui plaist est à demy vendue.

RONDEAU. Par Monseitjneur de Lorraine. L’abit le moine ne fait pas, Pour tant se je me veis de diieil, J’ay la lerme asse^f loing de l’iteil, Passant mes ennuij au gros sacs. Je fains d’assembler à grans tas Douleurs ; à part mais quant je vueil.