Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/480

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> L’abit le moine ne fait pas, Pour tant se je me veis de dueil. Conclusion, véej cy mon cas : De nulle rien je ne me dueil, En gré prens d’ Amours le recueil. Soit beau, ou lait ; puis je di^ bas : L’abit le moine ne fait pas.

RONDEAU CXCV. Par Orléans. L’abit le moine ne fait pas, L’ouvrier se congnoist à l’ouvrage Et Plaisant Maintien de visage Ne monstre pas toujours le cas. Aler tout soubrement le pas, N’est que contretaire le saige. L’abit le moine ne fait pas, L’ouvrier se congnoist à l’ouvrage. Soubtil sens couché par compas, Enveloppé en beau langage, Musse le vouloir du courage ; Guider déçoit en mains estas; L’abit le moine ne fait pas.

RONDEAU. Par Madame d’Orléans. L’abit le moine ne fait pas, Car quelque chiere que je face. Mon mal seul tous les autres pace