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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/487

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%">RONDEAU CCI. CucLir,qu’estccla ? — Cesommes nous vos yculx. - ()i;’apportez vous ? — Grant toison de nouvelles, -(faciles sont ilz ? — Amoureuses et belles. ■ Je n’en vuei) point voire on, se m’aist Dieux. — D’où venez v^us. — be plusieurs plaisans lieux. - lit qu’ a il ? — Bon marchic de querelles. -(Aieur, qu’est celu? — Cesommes nousvoz yeulx. -Qu’apportez vous’--Gr’ant foisonde nouvelles. — C’est pour jeunes? — Aussi est ce pour vieulx. -’ Trop sont vieulxsoulz! — Picça, n’en eustes telles. - Si ay, si ay. — Au moins escoutez d’elles. - Paix, je m’endors. — Non ferez pour le mieulx. - Cueur, qu’est cela? — Ce sommes nous voz yeulx.

RONDEAU CCII. soussv. LE CUKUR. soussv. LE CUKUR. SOUSSV. LE CUEUR. SOUSSY. LE CUEUR. Soussy, beau Sii-e, je vous prie. De quoy . que me demandez vous? Ostez moi d’anuy et courous Où vous estes. Non feray mie. Tenir je vous vueil compaignie, Las! non faictes, soyez moy douls, Soussy, beau Sire, je vous prie. De quoy? que me demandez vous? Parlez en à Merencolie, Conseil premier entre vous, li^poir y pourroit plus que nous. Kaictes donc qu’il y r-emedie. Soussy, beau Sire, je vous prie.