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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/499

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCXX. Voire, dea ! je vous ameray, Ennuyeuse Merencolie, Et servant de Plaisance lie, Par vous plus ne me nommeray! Foy que doy à Dieu, si seray Tout sien, soit ou sens, ou folie. Voire, dea ! je vous ameray, Ennuyeuse Merencolie! Jamais ne m’y rebouteray, En voz lactz, se je m’en deslie, Et se Bon Eur à moy s’alie, Je faiz à vous... mais non feray, Voire, dea ! je vous ameray!

RONDEAU CCXXI. Fortune, passez ma requeste, Quant assez m’aurez tort porté, Ung peu je soye déporté. Que Desespoir ne me conqtieste! Veu que je me suis, en la queste D’Amours, loyaument déporté. Fortune, passez ma requeste, Quant assez m’aurez tort porté. Mon droit, sans que plus y acqueste, Aux jeunes gens j’ay transporté ; Se riens est de moy rapporté. Je vous pry qu’on en face enqueste ; Fortune, passez ma requeste.