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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/500

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCXXIT. De quoy vous sert cela, Fortune ? Voz propos sont, puis longs, puis cours, Une tbiz estes en decours, L’autre, plaine comme la lune! On ne vous trouve jamais une, Nouvelletez sont en voz cours ; De quoy vous sert cela. Fortune ? Voz propos sont, puis longs, puis cours. S’est vostre manière commune ; Car, quand je vous requiers secours, Vous fuyez, après vous je cours Et pitié n’a en vous aucune. De quoy vous sert cela. Fortune?

RONDEAU CCXXIII. Fortune ! sont ce de voz dons, Engoisses que vous aportez? A présent vous en déportez, Ce sont trop doloreux guerdons. D’entrer céans vous deffendons, Dures nouvelles rapportez. Fortune ! sont ce de voz dons, Engoisses que vous aportez? Et oultreplus, vous commandon3 Que les cueurs ung peu supportez; Jouez vous, et vous depportez Autre part, baillant telz pardons. Fortune ! sont ce de voz dons ?