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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/501

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCXXIV. Sans faire mise ne recepte Du monde, dont compte ne tien, Mon cueur en propos je maintien Que mal et bien en gré accepte. Se Fortune est mauvaise ou bonne, A chascun la fault endurer ; Quant Raison y mettra la bonne. Elle ne pourra plus durer. Rien n’y vault engin, ne decepte, Au derrain on congnoistra bien Qui fera le mal ou le bien, Grans, ne petiz, je n’en excepte, Sans faire mise ne recepte.

RONDEAU CCXXV. C’est pour rompre sa teste De Fortune tanser Qui à riens ne s’arreste ! Trop seroit fait en beste. C’est pour rompre sa teste! Quant elle tient sa feste, Les aucuns tait danser, Et les autres tempeste, C’est pour rompre sa teste !