Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/509

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCXXXVII. En yver, du feu, du feu, Et en esté, boire, boire. C’est de quoy on fait mémoire, Quant on vient en aucun lieu. Ce n’est ne bourde, ne jeu, Qui mon conseil vouldra croire : En yver, du feu, du feu. Et en esté, boire, boire. Chaulx morceaux faiz de bon queu, Fault en froit temps, voire, voire. En chault, froide pomme ou poire, C’est l’ordonnance de Dieu, En yver, du feu, du teu !

RONDEAU CCXXXVIII. Où le trouvez vous en escript. Se dient à mon cueur mes yeulx, Que nous ne soyons vers vous tieulx Que devons, de jour et de nuyt ? Se ne vous conseillons proutïit, Nous en croirez vous ? nennil. Dieux 1 Où le trouvez vous en escript? Se dient à mon cueur mes yeulx. Quant rapportons quelque déduit Que nous avons veu en mains lieux. Prenez en ce qui vous plaist mieulx. L’autre lessez est ce mau dit? Où le trouvez vous en escript ?