Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/516

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU CCLI. D’Espoir, il n’en est nouvelles. Qui le dit? Merencolie. Elle ment. Je vous le nye. A! a! vous tenez ses querelles! Non faiz, mais parolles telles Courent, je vous certiffie. D’Espoir, il n’en est nouvelles. Qui le dit? Merencolie. Parlons doncques d’aultres, quelles? De celles dont je me rie. Peu j’en sçay. Or je vous prie Que m’en contez des plus belles. D’Espoir, il n’en est nouvelles.

RONDEAU. Par maistre Jehan Caillau. Espoir où est? en chambre close. Et là que/ait? il se repose. Sera il empiece esveillé ? Il dit que il a trop veillé, Et que dormir veult une pose. Qiie pour quelque pris je compose A vous, et l’esveiller je n’ose. Car il est las et traveillé. Espoir oit est? en chambre close. Par Dieu, ainsi que Je suppose, Il fait quelque roman ou glose ;