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Page:Charles d Orléans - Poésies complètes, Flammarion, 1915.djvu/532

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<poem style="margin-left:8em; font-size:100%"> RONDEAU. Par Simonet Caillau. JailUer des prisons de Pensée, Mon povre cueur aux fers tenez, Et dit on que vous lui donnez, Chascun jour, une bastonnce. Est ce par sentence ordonnée Qu’en ce point le me gouvernez ? Jaulier des prisons de Pensée, Mon povre cueur aux fers tenez. Se la cause estoit bien menée, On jugerait que mesprenez Et qu’à grant tort le retenez, Sans plainte de personne née, Jaulier des prisons de Pensée.

RONDEAU Par Tignonville, Jaulier des prisons de Pensée, Avej vous le commandement De traitter ainsi rudement Les povres cueurs, en ceste année ? Vous est la puissance donnée De par- Soussy, ou autrement ? Jaulier des prisons de Pensée, Avez vous le commandement ?